Rue du Diorama |
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(CMCD-SG 001 2003) |
Denise |
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(paroles et musique : Sébastien G. Couture) |
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© Sébastien G. Couture, 2003 SOCAN |
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Le coeur fraîchement rafistolé J’étais en quête d’aventure Quand une belle douce à croquer A craqué pour ma devanture Elle avait l’regard langoureux D’un coucher de soleil sur Venise J’me sentais un rien amoureux Je lui fais donc la cour Elle sans détour J’m’appelle Denise Elle me chuchote perdons pas d’temps La nuit est déjà avancée C’est toi qu’j’attends depuis longtemps On n’a qu’une vie faut profiter Faut-il croire que mon charme opère Un peu confus j’ai dit chez-moi Elle me sourit oui je préfère Mes voisins n’aiment pas l’bruit Et mon petit lit Est trop étroit À peine dans mon appartement Voilà Denise qui s’déshabille Et qui m’arrache mes vêtements En feulant fort les yeux qui brillent Elle me dit tu seras gentil Tu sais je suis encore pucelle Là-dessus elle éclate de rire Me pousse sur le sofa Se jette sur moi Me jette sur elle Puis elle me murmure mon amour La langue au fond de mon oreille Toi et moi c’est pour toujours En me guidant tout au creux d’elle Ses ongles me lacèrent la peau Ses talons me martèlent le dos Mais va plus vite mon doux bébé On dirait qu’j’te plais pas Mais qu’est-ce que tu as S’rais-tu pédé ? Ouh la t’es trop doux mon p’tit loup Passe la deuxième j’pas faite en beurre Tu tiens pas l’rythme t’es un peu mou On s’ra encore là dans une heure Pis j’me sens pas encore étanche Il m’reste des brèches à colmater Ah si t’étais vraiment un ange Tu m’passerais l’téléphone Deux ou trois vrais hommes Ça d’vrait aller Ben v’là Jean-Claude et Paul qu’arrive Elle crie enfin v’là les renforts Toi viens ici d’puis l’temps qu’j’salive Toi passe derrière pousse-toi trésor C’est déjà mieux n’est-ce pas chéri Au moins j’me déhanche pour quelqu’chose Ah si t’étais vraiment gentil T’appellerais tes copains Et tous tes voisins Ça t’f’ra une pause Et ça débarque de tous côtés Bonsoir Denise salut les gars Ça se bouscule devant l’entrée Chacun son tour ne poussez pas Et ça prend place dans mon salon Le pantalon autour des ch’villes Et ça rigole en rangs d’oignons Frappe des mains en scandant Et aux suivants Je me rhabille Je suis sorti sans refermer Dehors les voisins me saluent Je joue du coude dans l’escalier Me fraie un ch’min jusqu’à la rue V’là les pompiers et la police Et l’armée qui attend son tour On vend d’la bière et des saucisses Quelqu’un prend des paris Et Denise crie Tout son amour |
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Genève |
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18 octobre 2001 |
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© Sébastien G. Couture, 2003 SOCAN |
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