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P’tit Music’Hohl et mésaventure au Base Bar

Voilà. Chouette concert hier avec Sylvie au P’tit Music’Hohl. Dommage que le public n’était pas au rendez-vous ; ça commence à avoir de la gueule avec ma chère accordéoniste.

Cette soirée m’a fait oublier un peu dimanche dernier qui s’est mal terminé. Je chantais au Base Bar, à Lausanne, avant et après le concert des Cowboys Fringants.

J’étais arrivé avec un peu de retard d’un autre concert au comptoir de la Vallée de Joux. La Base Bar était plein à craquer. Chouette ambiance. Je m’installe et je joue. Les gens chantent et dansent et tout va bien.

Concert des Cowboys. Excellent. Je ne les avais jamais vus sur scène.

Après le concert, je remonte sur la petite scène et chante jusqu’à ce que la police débarque et renvoie tout le monde à la maison. Et c’est là que ça se gâte.

Steeve G. – le gars qui m’avait engagé mais qui ne fait pas partie de l’administration du Base Bar (je dis ça pour disculper cet établissement) – refuse de me payer le cachet convenu sous prétexte que je suis arrivé en retard. Nous nous étions mis d’accord pour une heure d’animation avant le concert et une heure après le concert. J’avais joué le temps demandé, mais au lieu de chanter de 18 h 30 à 19 h 30, j’ai chanté de 19 h 15 à 20 h 15 (trois quarts d’heure de retard sur l’horaire dont 15 minutes à attendre que Steeve G. trouve son technicien pour m’indiquer où m’installer).

J’avais rempli ma part du contrat, la soirée s’était bien déroulée, le public était content ; je ne voyais pas où était le problème. Lui, par contre, trouvait que c’était un gros problème de principes (ils sont beaux les principes quand il y du fric en jeu), qu’on avait fixé un horaire et que je devais rabattre mon prix, rajoutant qu’il en avait marre de travailler avec des Québécois, qu’ils sont tous pareils et veulent toujours gratter le plus d’argent possible, etc.

Bon, en bref, ça chauffe. Je refuse de rabattre mon prix, il refuse de me donner ce qu’il me doit. Je lui dis de garder son putain de fric et de ne plus jamais me téléphoner quand il a besoin d’un chansonnier.

J’étais certain d’être dans mon droit, lui avait l’air convaincu d’être dans le sien (même si le chapeau de cowboy et les liasses de beaux francs suisses étalés en large devant lui sur le bureau lui donnaient sacrément l’air d’un businessman véreux !), on avait exposé chacun son point de vue et j’avais abandonné la partie parce que je n’aime pas les conflits.

Je n’avais pas tout perdu tout de même, je gardais l’argent des billets du concert des Cowboys que j’avais pris pour les copains (ce qui représentait un peu moins de la moitié du cachet qui m’était dû).

L’histoire aurait pu se terminer ainsi et j’aurais passer l’éponge. En près de 20 ans de carrière, ce n’était que la deuxième fois que j’avais des problèmes à être payé, c’est pas trop mal. Mais Steeve G. s’est cru obligé de me balancer une petite insulte alors que je redescendais l’escalier, et ça, ça me reste un peu en travers des oreilles.

Conclusion et morale du truc : qui que tu sois, si un jour tu dois faire des affaires avec Steeve G. de Lausanne, demande à être payé avant… et arrive à l’heure.

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