« «  Domaine de la Brûlaire – Beaupréau (F) 22 août 1992   |   Vieil homme  » »

Retrouvailles

(paroles et musique : Sébastien G. Couture)
© Sébastien G. Couture, 1992 (SOCAN)

(petite chanson érotique)

Tu tournoies autour de moi
Flamme de chair douce et chaude
Et doux et chauds tes baisers
Sur ma bouche abreuvée
D’humides folies salivées
Submergeant toute mon âme
Embrasée d’amour fou
Froufrou.

Tes petits yeux qui me dévorent,
Me creusent la chair jusqu’aux os,
Et qui, tout à la fois, m’implorent
De te faire mal là où il faut.

Et ta jolie bouche qui s’entrouvre
Même quand elle n’a rien à dire;
Alors, il faut bien que l’on trouve
Quelque chose pour la remplir.

Il y a tes mains qui me touchent,
Me courent partout sur la peau,
De mes grands pieds jusqu’à ma bouche
Où je les mords comme un salaud.

Et tes cheveux qui me chatouillent
Le cou, les joues et tout partout
Et même ailleurs… Ah! c’que je bouille!
Je n’réponds plus de rien du tout.

Alors mes grands yeux te dévorent,
Se jettent sur toi comme dans un puits,
Caressent la peau de tout ton corps;
Là où l’oeil passe, le désir suit.

Hélas! ma bouche ne cherche qu’à mordre
Dans ces fruits chauds qui lui sont chers.
Plus rien ne me ramène à l’ordre;
Mes dents s’imprègnent dans ta chair.

Il y a mes mains qui te déchirent
Et mes ongles qui te lacèrent
Et toute ma raison qui chavire
Et toi qui trembles dans mes serres.

Et mes cheveux tombent sur tes joues,
Nos souffles montent vers la folie…
Et moi en toi et tout en nous,
Nos corps explosent sur le lit.

Sous nos yeux qui ont vu si loin,
Nos bouches se font les aveux
Dont nos mains jointes sont témoins
Sur l’oreiller de nos cheveux.
Puis l’on peut s’endormir heureux.
Puis l’on peut s’endormir heureux.

La Pocatière, 26 septembre 1992

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Historique

J’ai écrit cette petite chanson friponne alors que j’étais en visite chez Sandra à La Pocatière (peut-être que j’y avais un concert, faudrait que je vérifie). Je venais d’apprendre que ma Sophie allait rentrer de son long séjour en Angleterre (je l’y avais rejoint pour quelques semaines, mon premier voyage).

J’étais tout fébrile à l’idée de nos retrouvailles et j’ai pondu cette chanson dans le temps de le dire. Le texte a bien fait rire Sandra, à mon grand dam. Peut-être était-ce son petit côté macho naïf excité… Il reste qu’elle a bien plu un temps, cette chanson.

Je la précède toujours d’un petit poème, écrit à une autre époque pour une autre, qui s’intitule « Humide folie ». Sur le disque, c’est la belle voix de Julie qu’on entend le réciter.

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