« «  La pluie m’écrase   |   Crois-moi  » »

Si vous saviez…

(paroles et musique : Sébastien G. Couture)
© Sébastien G. Couture, 1991 (SOCAN)

Si vous saviez tout ce que je sais d’elle…
Si vous saviez tout ce que je sais d’elle…
Vous la salueriez en silence
Car il n’y a aucun mot à dire
Pour apaiser sa souffrance
Et les épines qui la déchirent.

Et vous lui seriez tout sourire
Pour que ses yeux sourient aussi,
Et permettre à son coeur de fuir
La cage de peine et de dépit
Dans laquelle il l’a plongée.

Si vous saviez tout ce que je sais d’elle…
Si vous saviez tout ce que je sais d’elle…
Vous vous approcheriez tout près
Pour lui caresser les oreilles
Avec des mots de tendresse
Pour chasser ceux de tristesse.

Vous la berceriez sur vos genoux
Et, la protégeant de vos bras,
La serreriez tout contre vous
Pour que jamais plus elle n’ait froid
Comme depuis qu’il s’est enfui.

Si vous saviez tout ce que je sais d’elle…
Si vous saviez tout ce que je sais d’elle…
Vous lui feriez mille caresses
Pour que son corps oublie aussi
Tous les couteaux acérés
Remués dans des plaies trop vives.

Et vous en tomberiez amoureux fou
Tellement sa douleur forte;
Tellement sa force reste douce
Que même ses pires moments de haine
Ne vous inspirent que l’amour.

S i vous saviez tout ce que je sais de lui…
Si vous saviez tout ce que je sais de lui…
Vous ne l’écouteriez pas ainsi
Et n’applaudiriez de nulle façon
Quand enfin tout sera dit
À la fin de cette chanson.

Québec, 25 novembre – 15 décembre 1991

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Historique

Une autre chanson triste. Bizarre qu’il y en ait autant datant de cette époque où pourtant j’étais cent fois plus insouciant que maintenant…

Cette chanson, comme d’autres sur ce disque, est une manière de lettre d’excuse à une personne qui a souffert.

La musique est jolie, hypnotique, mais le texte, plus faible, ne traduit que pauvrement ce que j’avais voulu exprimer vraiment.

Je me souviens l’avoir chantée, au Café étudiant du cégep de Limoilou (à l’époque où on avait encore le droit d’y fumer et d’y boire des bières), pour une Magali toute triste (pas à cause de moi, non, non). La chanson l’avait consolée un peu, preuve de son universalité intemporelle.

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